vendredi 27 décembre 2013

Ah que j'aime les larmes...



La "tradition", quand on fait une audition dans un théâtre, c'est que le chanteur choisit le premier air qu'il veut chanter. Après, le directeur en choisit un autre (ou plusieurs, s'il adore, ou s'il veut vérifier à quel point il déteste)



Cela vous aidera à comprendre ma dernière mésaventure d'audition...







 
 
 
 
 
...puis entrée en scène...
 
 
 
 
 
 
 






mardi 18 juin 2013

Opéra pour tous !







Il y a un mois, je terminais une très belle production de "La Princesse de Trébizonde" d'Offenbach, à l'opéra de St Etienne.

Et, une fois n'est pas coutume, j'y jouais un rôle de garçon: le jeune prince Raphaël, qui découvre l'amour.



C'est l'occasion rêvée de parler politique et actualité...






















...et en bonus, ma carte de première !  (oui, oui, j'étais vraiment un beau garçon) 



dimanche 2 juin 2013

Je me la pète grave.



Ouais. Grave de chez grave.

Si vous allez sur forumopéra.com, vous tombez sur cette chose incroyable.




...et surtout, si vous regardez bien, je suis à peine quelques lignes au dessus de mon professeur adoré et admirable, la grande Christiane Eda-Pierre !!!

Et ça, c'est la méga classe totale !!!!!!!
  





(oui, c'est un peu un raz-de-marée de "moi moi et moi-même", mais bon, ça fait trop de bien, ce genre de chose... merci de supporter cet accès d'orgueil satisfait avec bienveillance :-)
(surtout que ça ne change absolument rien au fait que j'ai toujours envie de vomir quand je m'entends chanter)


mercredi 1 mai 2013

L'opéra c'est un art pour les vieux ?



...Non, pas du tout !

Le truc, c'est que ça rend les jeunes vieux en quelques années. Hop, comme ça. Dingue.




Mode d'emploi:
















  

dimanche 21 avril 2013

Il paraît que c'est la "beauté intérieure qui compte"....






...Eh bien, dans le monde réel des chanteuses-d'opéra-qui-font-des-concerts-en-hiver-dans-des-églises-pas-chauffées, c'est plutôt la beauté extérieure qui compte, croyez-moi !

Quant à la beauté intérieure.... euh.... elle est assez limitée, disons.



(dessins faits lors de ma dernière prod', où j'avais voyagé sans ma tablette graphique. Donc méthode "à l'ancienne": crayon et aquarelle sur papier, et appareil photo. Donc évidemment, ça fait un peu vintage, comme style)



















Et, une fois n'est pas coutume, j'avais photographié les dessins au fur et à mesure de leur évolution. On ne sait jamais, ça peut vous amuser ?




1er dessin, crayonné


Méthode "Mc Gyver" pour décalquer la silhouette du 1er dessin sur le 2ème

Début du 2ème dessin, sur les bases du 1er
Crayonné du 2ème dessin

Mise en couleur des cheveux

Mise en couleur de la robe
Un peu de jaune (pour le chic du damart)
Et voilà le 1er terminé
...et le 2ème.



Il n'y a plus qu'à ajouter les légendes (une fois la tablette graphique retrouvée)


Voilàààà



...et un merci particulier à André et Alexandra, qui m'ont offert ce super ensemble mini-boîte-d'aquarelle-et-pinceaux-nomades :-)

mercredi 6 février 2013

Souvenirs de Liège (et de ma grossesse-express)



Ah, mon pauvre public que je délaisse...

Oui, comme d'habitude, je vais m'excuser, et me justifier en disant que je suis avant tout chanteuse, et que donc... je chante. Oui, bon... vous savez déjà tout ça. Donc attaquons le vif du sujet.


Je voulais vous parler de Liège, et de son opéra où ,il y a deux mois à peine, je terminais une grossesse éprouvante autant qu'ultra-rapide.

Je m'explique (pour ceux qui auraient le "cerveau lent" héhé): je chantais le magnifique rôle de Santuzza dans Cavalleria Rusticana, et José Cura, dans sa splendide mise en scène, avait décidé que mon personnage porterait des traces visibles de son déshonneur. Donc je me suis retrouvée "en cloque", en plus d'être amoureuse (et délaissée) de ce vilain Turiddu...
Déjà que c'est un opéra un peu rude pour le moral, je dois dire que ce gros détail n'allégeait pas l'ambiance, surtout quand, désespérée, après le grand duo, je tapais sur mon ventre de toutes mes forces pour tenter de me débarrasser de cette preuve indésirable de mon amour malheureux...


Tenez, une fois n'est pas coutume... je vous "offre" deux photos de ce grand moment dramatique, (prises par mon talentueux ami Sylvain Geerts, qui travaille à l'opéra) qui, en plus d'être belles et expressives, illustrent parfaitement ce que je tentais de vous expliquer avec ce dessin.



En répétition:






En représentation: 






Tout ceci, en plus des traditionnels "je me jette par terre pour supplier / prier / pleurer / implorer / hurler", a fini par m'offrir une nouvelle version de mon corps. Plus... colorée, disons.



Vous comprendrez mieux en regardant la carte de première que j'ai offerte à mes collègues:





(c'est en format d'impression, donc d'abord 4ème et 1ère de couv')










(...et intérieur de la carte) 









Sans oublier les blessures "non-dessinables"... vu que j'ai assuré les 3/4 des représentations cernée de toutes parts par les microbes: rhinite-pharyngite-bronchite ! Qui dit mieux ?... aaaaah, les joies de l'hiver...


...et pour les curieux, vous pouvez voir (ou revoir) le spectacle encore quelques temps sur Arte live web.