Rêve de chanteuse

Ce dessin répond à la très intéressante enquête de France Musique sur nous les chanteuses, et nos petits tracas...

Et un grand merci à mon amie, la soprano Karen Vourc'h pour cette idée de dessin, qui m'a bien fait rire à réaliser ! (malgré les milliards de petits traits à l'encre de chine, qui m'ont pris 1000 heures)

Paroles de collègues: humour de soprano

Ne hurlez pas tout de suite: elle plaisantait ! (enfin, je crois... mouahahaa)

On est les champiooooooons !

Cette idée de dessin m'est venue alors que j'observais le délire provoqué par la victoire des bleus cet été. Et je me suis dit: pourquoi nous, les chanteurs d'opéra, on ne pourrait pas en faire autant ?


(un p'tit clic sur le dessin pour l'agrandir)

Bon ok, faut se rendre à l'évidence: c'est pas gagné.

(Petit lexique pour les non-initiés:
-un dit d'un son qu'il est "tiré" lorsqu'il n'a aucune souplesse, comme si on chantait sur une gorge toute crispée.
-"marquer", en chant, cela signifie "chanter à mi-voix". On marque souvent en répétition, pour économiser ses forces, car tout chanter à pleine voix est très fatigant quand on répète pendant de longues heures.)

Le jardin des voix

Enfin tranquille.

It's raining men

Récemment j'ai rechanté le rôle de Carmen.

Voilà bien un rôle qui éveille les fantasmes les plus fous, au point que les gens me demandent parfois "Et tu ne tombes jamais amoureuse pour de vrai de Don José ou d'Escamillo ?"

Euh, comment dire...

Oui, de loin, ça ne se voit pas, mais alors, de près, sous la chaleur et la lumière des projecteurs, c'est un régal de chaque instant...

La réponse est donc: NON, Don José ou Escamillo, avec la sueur, les postillons, et le maquillage qui coule, ils ne sont PAS ATTIRANTS DU TOUT !!!!!

Corps de rêve

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Pour un aperçu du fameux costume (photo prise en rentrant le ventre, bien évidemment):

C'est mon costume d'Anitra, dans la très belle production de Peer Gynt par le duo "Clarac & Deloeuil- Le Lab". J'espère qu'elle tournera encore dans plein de théâtres, et que la force des haricots verts sans sauce sera avec moi pour m'accompagner dans ce défi !

Silence : on maquille !

Au théâtre, il y a un moment que j'aime particulièrement, c'est celui du maquillage avant une représentation. On est concentrés, mais on vit là un moment de détente malgré le trac. On se fait chouchouter, embellir, on se laisse faire sous les pinceaux experts de l'artiste.

Oui, mais...



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Carnets dijonnais bonus. Dans la série "Paroles de collègues": le ténor super-professionnel

La production des Contes d'Hoffmann à Dijon s'est terminée il y a plus d'un mois, mais j'avais quand même cette perle à raconter avant de refermer mon petit carnet bourguignon.

Spéciale dédicace à mon Hoffmann, qui m'a bien fait rire ce jour-là :-)

Carte de première dijonnaise

Après cette série de "carnets dijonnais", je suppose que vous avez compris que je viens de terminer une prod' à l'opéra de ...Dijon. Mais vous n'avez pas encore découvert ma traditionnelle carte de première !

Mais avant ça, je vous mets "dans le bain", sinon vous n'allez rien comprendre.




Les éléments essentiels du décor étaient des flippers: il y en avait dans chaque acte. Soit un seul, soit toute une collection:

Et l'un des moments les plus saisissants du spectacle était quand Antonia, en robe blanche, recevait des flots de sang sur elle, comme dans le film "Carrie au bal du diable".

Voici donc, maintenant que vous avez les clés pour comprendre mon humour déplorable, la fameuse carte: